jeudi 23 avril 2009

Le 23 avril : La vraie question pour l'avenir de l'Amicale !


Laêtitia Denis Callier, Correspondante du cours 1996 et depuis le 18 avril membre du Conseil d'Administration de notre Amicale, m'interpelle sur l'avenir de l'Amicale. Voici l'intégralité de sa lettre et ma réponse :

"Bonjour Patrick,

Je t’écris ce mot suite à la réunion de samedi dernier. Cette réunion a été très intéressante pour moi, j’ai pu vraiment réaliser le rôle de l’amicale, et rencontrer ses acteurs.

Je ne peux parler qu’en mon nom, même si chacun représente un peu sa génération. C’est pourquoi j’aimerai réaliser un sondage auprès du groupe Facebook, pour savoir ce qu’attendent les jeunes générations du Bicentenaire.

Un autre point qui me perturbe un peu : j’ai rejoins l’amicale dans le but d’aider à rassembler des Combréens, surtout les jeunes générations, autour du bicentenaire. En revanche, je ne ressens pas du tout la même chose que certains membres de l’amicale concernant le bâtiment de Combrée en tant que tel. J’ai le sentiment que beaucoup n’ont pas fait le deuil du bâtiment, et restent attachés aux pierres : ils ne supportent pas l'idée que le collège ne leur appartient plus. Est-ce une question de génération, de moment dans la vie (on se rapproche de sa source à la retraite ?) ? Même si j’ai un peu de nostalgie de mon côté, je suis plus attachée à mes souvenirs, à mes amis, qu’au lieu : j’en ai fait le deuil, j’ai mis quelques années, mais le deuil est fait. Mon vieux collège aux cloîtres de pierre a une âme, mais je ne suis plus lycéenne…

J’attends d’une amicale de retrouver des amis, avoir l’occasion de se souvenir, et également d’alimenter un réseau, car être passé par le même endroit, ça créé des liens ! D’ailleurs, la personne qui garde Timothéo, c’est une combréenne ! Elle est plus jeune que moi, je ne la connaissais pas, mais j’ai eu confiance. Facebook, Viadeo et autres remplacent le réseau que certaines grandes écoles, comme l’ENSAM, alimentent grâce à leurs amicales d’anciens. Mais je ne me sens pas proche de l’EPIDE en tant que telle. Je ne viens pas du monde du social, et pour moi, cela relève d’autre chose que de s’occuper de ces jeunes, de les parrainer. Ce n’est pas parce qu’ils sont dans le même lieu que j’ai été que je me sens proche d’eux. Pour certains (les anciens « anciens »), c’est sûrement un moyen d’occuper encore les lieux, d’être et de rester « dans la place ». Pour d’autres, ceux qui ont la flamme « sociale », « éduc », c’est faire une action sociale et humaine. Pour moi ? Je ne me sens pas concernée. Je me sens même un peu dépassée et je ne m’y retrouve pas. Je suis à l’Amicale pour aider à l’organisation d’un événement. Je peux apporter mes compétences en communication et en événementiel. Mais je ne peux pas m’investir auprès de l’EPIDE, ni décider du sort des murs de Combrée. Je veux bien créer des groupes de réseaux virtuels, comme les combréens à Paris, les combréens à Nantes, les combréens aux USA… Cela me paraît plus conforme à ce qu’attend une génération qui voyage, qui habite partout dans le monde. Le segréen doit sembler bien loin à beaucoup. Ils voyagent, montent des entreprises, font des bébés, s’installent… Alors, Combrée le lieu… L’annonce de la vente a beaucoup attristé. Mais elle a permis à beaucoup aussi de faire le deuil du lieu.

Donc, je me sens mal à l’aise avec une partie des actions de l’amicale, qui ressemble plus à des actions d’une association qui aurait un but d’aide sociale, qu’à une amicale d’anciens.

Je comptais donc te faire part de tous cela pour être la plus honnête par rapport à mon apport, et mon positionnement, au sein de l’amicale ! C’est quelque chose qui me tracasse quand même beaucoup depuis samedi… Sinon, que penses-tu du sondage pour le bicentenaire ?

Bien combréennement !

Laetitia

et voici ma réponse :

Bonjour Laetitia,
Je viens de passer deux jours sur mon bateau avec mon fils Pierre (26 ans) qui vit à Dubaï et saute dans un avions pour New York. La lecture de ta longue lettre ne fait que me conforter dans l'analyse toute personnel que j'ai de l'avenir de l'Amicale en direction de ses jeunes générations !
Je partage à 80% tes réflexions. Les 20% restant, nécessiteraient sans doute quelque éclaircissements de part et d'autre.
En moins d'une année (je suis officiellement Président depuis seulement octobre 2009), je pense avoir commencé à redresser la barre. C'est la première fois depuis plus de 10 ans que l'Amicale s'ouvre avec force de propositions vers les jeunes des générations 80,90 et 2000.!! (avant elle attendait passivement que les jeunes adhèrent miraculeusement !)
J'ai un double objectifs:
1) Satisfaire les Combréens des années 40, 50, 60 et 70 et arrêter l'hémorragie des cotisations - plus de 100 en moins chaque année - en leur donnant la possibilité de "retrouver" leur collège, car comme tu le dis si bien ils ne ferons pas leur deuil des pierres.
2) Proposer aux générations 70, 80, 90, 2000, en activité et bien occupées par leur quotidien, d'utiliser le réseau Combréen pour s'échanger des services et pour certains faire même des affaires.
Pour les premiers, je m'appuies sur ce qui se passe aujourd'hui à Combrée et leur propose d'être solidaire avec l'EPIDE
Pour les seconds, je vais proposer "Les Clubs Experts" (rencontres dinatoires pour échanges de cartes de visites) et je suis très ouvert pour réfléchir avec toi et Jean François Ploteau (le webmaster de notre site) pour radicaliser celui ci et en faire un outil moderne d'échange et de rencontre en phase avec ce que tu as commencé à faire déjà sur Facebook.
Le Bicentenaire reste un évènementiel qui nous permettra de rebondir pour offrir à l'Amicale ces nouveaux outils d'échanges et de rencontres. Et c'est justement en m'entourant de jeunes compétents comme toi, que je compte réussir ce challenge.
Si nous sommes bien d'accord sur ces nouveaux objectifs pour l'Amicale de demain, il nous faut toi et moi prendre les moyens qui nous permettrons de les réaliser.
Je veux être le Président qui fait trait d'union entre ces deux générations, même si elles exprimes des dynamiques différentes, à conditions qu'elles restent parallèles et respectueuse de l'autre. C'est pas gagné ! Mais c'est ce qui me motive...

Encore merci pour tes saines réactions et ton soutien

Amitié

patrick

mercredi 8 avril 2009

le 8 avril Mon édito pour la prochaine Lettre de Liaison N°5


Je suis désolé de ne pas pouvoir installer des photos sur mon blog.Je ne sais pourquoi, il n'accepte actuellement que du texte, aucune couleur, aucune mise en page. Bon cela tombe bien, j'en ai du texte.
Et puisque vous êtes fidèles, je vous donne la primeur pour la lecture du prochain édito de La Lettre de Liaison N°5 qui sortira des presses fin avril.

Combrée est devant nous !

C’est une certitude. Notre Amicale est dans l’obligation de se projeter dans l’avenir, sinon elle se condamne à rétrécir comme une « peau de chagrin ».
Question simple mais évidente : Qu’est ce qui nous rassemble aujourd’hui ?

C’est un privilège d’avoir une identité d’ancien Combréen.
Il nous permet de partager des souvenirs avec ceux et celles qui y ont vécu bien des choses pendant leur adolescence. Ces « retrouvailles » restent le ciment de notre dynamique. Aujourd’hui nous vivons ensemble des moments intenses selon nos initiatives : le Cours 45 et son voyage en Espagne, nos réunions biannuelles des correspondants de cours (venant renforcer l’équipe d’animation), notre prochaine « Fête des anciens » du 13 juin prochain… sans oublier cette magnifique perspective de nous retrouver tous au Bicentenaire dans, déjà, douze mois !
C’est un privilège aussi de partager des nouvelles, en utilisant ce beau site internet que Jean François PLOTEAU nous anime quasi quotidiennement. Un privilège enfin notre Lettre de Liaison et son capitaine Etienne CHARBONNEAU, qui nous offre une nouvelle rubrique « Combrée passions », avec trois témoignages d’une grande intensité.

C’est une responsabilité d’être membre de notre Amicale.
L’objet de nos statuts nous rappelle les valeurs chrétiennes qui nous ont été transmises dans ces murs. Solidaires donc, il nous faut répondre aux enjeux d’aujourd’hui. Nos actes doivent se concilier avec nos paroles. Au pied d’un mur que nous avons choisi de construire : Victoria, Florian, Olivier et Arthur. Ce sont les quatre premiers jeunes de l’EPIDE, Combréens d’aujourd’hui, à faire appel à nous. Aussi quatre d’entre nous doivent prendre l’engagement de les suivre comme parrains. Ne les décevons pas !
Enfin relisons l’extraordinaire aventure du rachat du collège en 1892 par ses anciens élèves pour le sauver, avec le soutien de la toute jeune Amicale créée deux ans plus tôt. Aujourd’hui, les cadres de l’EPIDE nous ouvrent toutes grandes les portes. Ils nous invitent, à notre tour, à être une force de proposition et une « communauté ressource » pour poursuivre la vocation de notre collège/lycée.
L’Institution Libre de Combrée, sur une très longue période, a été considérée comme « Le palais de l’éducation » de l’Anjou. Compte tenu du constat présent : 40% du bâti sera occupé par l’accueil de 170 jeunes volontaires de l’EPIDE, que faire des 60% restants ? La réponse à cette question fait l’objet d’une première étude réalisée par Thierry ROMBOUT (cours 1982) intitulée : « Le village des métiers » que les autorités prennent très au sérieux.
Comme en 1892 il nous faut relever cet extraordinaire défi : offrons-nous comme ambition d’aider notre vieux Collège à vivre une transition exemplaire, en lui permettant de devenir demain « Le palais de l’insertion » du Grand Ouest.
Ainsi, donnons sens à notre a s s o c i a t i o n.
Patrick Tesson, Président