vendredi 27 juin 2008

Le 27 juin : Nicolas JALLOT cours 84 se découvre un peu.


Pour la photo : les vacances approchent !!

En recherchant un Correspondant de Cours pour l’année 1984, celle de Pascal OBISPO le célèbre chanteur que j’aimerai bien faire venir pour couronner la soirée du BICENTENAIRE, j’ai fais la connaissance avec Nicolas Jallot. Comme je pense que ce qu’il me dit de lui-même va certainement intéresser d’autres Combréens, je me permet un « copier-coller » :

"Bonjour,
Oui n'hésite pas pour Pascal ; je pense qu'un courriel le mobilisera. Il répondra car il est attaché à Combrée. Sinon, je peux essayer de le contacter par la TV et lui parler. (…) En deux mots, j'ai plusieurs casquettes...

Ma principale : je suis réalisateur de Documentaire pour la TV (et parfois pour des émissions de reportages - documentaires comme "Immersion Totale", "sur le vif" ou "Vu du Ciel") ; j'ai réalisé plusieurs documentaires historiques et c'est ma principale carte de visite ; même si comme je suis ancien Grand Reporter -journaliste, je suis encore souvent présenté ainsi. Autre casquette : j'écris.... quelques livres d'investigation dont certains succès de librairie ( "Piéges par Staline", "Renée Villancher, une vie volée" ou "Manipulation de l'opinion", l'année dernière chez Stock)

ET dernière casquette très récente, je me suis associé avec un ami, énarque - HEC spécialisé dans l'intelligence économique et nous avons créé une Société de Consulting spécialisée sur l'Ex - URSS : BDGR. Consulting ; nous réalisons des enquêtes et des dossiers de communication et d'intelligence stratégique sur la Russie, l'Ukraine, la Géorgie, ... pays que nous connaissons tous les deux très bien.... Voilà, tu sais tout !

ET toi ? Même si j'entends souvent parler de ton nom par le bulletin de Combrée.... Peut-être as - tu connu mon frère (Christophe, cours 1973 ou 1974...)

Bonne chance pour vos démarches et bravo à vous !
Bien amicalement,

Nicolas Jallot




lundi 16 juin 2008

Le 16 juin : Pourquoi adhérer à l’Amical des Anciens élèves de Combrée en 2008 ?


Légende pour la photo : "Combrée ne doit pas rester dans l'ombre."

Michel Martinot me demande aujourd’hui de répondre à Emmanuelle Pelé du cours 1987 qui lui écrit :
« Je me permets de vous transmettre en pièce jointe mes nouvelles coordonnées. Je ne sais pas qui joindre pour avoir des informations concernant l'adhésion et surtout les avantages de cette adhésion. Pour être plus claire je recherche des photos de classe des 6ème de mon époque et de 5ème. C'est pour moi très important étant une grande nostalgique de mon passé et surtout de mes années passées au collège de Combrée. Merci de bien vouloir me répondre. »
C’est l’occasion pour moi de vous donner mes sentiments autour de la question

Pourquoi adhérer à l’Amical des Anciens élèves de Combrée en 2008 ?
Cette question se pose plus particulièrement aux « jeunes anciens » des cours des années 80, 90 et 2000. Et donc à toi aussi.
La réponse ou plutôt les réponses sont multiples, car la motivation relève de l’intimité de chacun :

- L’enfance puis l’adolescence vécue collectivement en internat (ou pas) laisse des traces plus profondes que ce que l’on imagine au premier abord

- Cet inventaire des bons moments et de ceux qui laissent parfois des cicatrices, c’est toujours très tardivement que l’on ressent le besoin de le faire. Il faut souvent laisser une génération entière et se retrouver à élever (et donc éduquer) ses propres enfants pour ressentir ce besoin de « relecture de soi ».

Si je laisse de côté l’enseignement reçu (de qualité ici comme ailleurs), par contre on n’imagine pas, au premier abord, à quel point nous sommes en possession d’un relationnel présent et à venir exceptionnel.

C’est un patrimoine social et culturel qui nous appartient à la fois collectivement et tout à fait personnellement. Libre à nous comme pour tout patrimoine de le faire fructifier ou non.
En tout les cas, nous sommes ainsi plus riches d’une valeur essentielle à savoir, l’amitié.

J’ai quitté Combrée il y a trente six ans. Tu peux me croire, c’était hier. Au début, on est content d’oublier tout ça…les profs, les copains, les cloîtres et tout ce qui va avec… La vie s’accélère, avec les études à entreprendre, l’apprentissage au travail, le travail lui-même, le fait de tomber amoureux, de fonder une famille, de se découvrir une belle-mère ou un beau père… et tout ce qui va avec…

Et puis plus les années passent - plus la vie nous prend et parfois nous bouscule - plus nous nous devons d’assumer notre statut d’adulte responsable : qui se lève tôt le matin - pour se noyer dans les transports quotidien – pour se faire engueuler par son patron – le stresse - pour payer l’URSSAF lorsque l’on a choisi le métier de chef d’entreprise - pour assister à la naissance du petit premier, puis du deuxième et du troisième … Oui, la vie nous prend, un peu plus chaque jour qui passe.

Et puis, lorsque les hasards de cette vie nous font rencontrer un(e) autre ancien(ne) Combréen(ne), alors là, croit moi, d’un seul coup le temps s’arrête. Le tutoiement redevient naturel, les conventions sociales s’effacent, l’habit ne fait plus le moine. Seul le regard de l’autre compte (même avec l’âge, les yeux ne changent pas) et d’un seul coup une bouffé de sérénité nous envahie réciproquement.

Pourquoi cette sérénité ? Et bien tout simplement parce que cette rencontre rare, parfois unique dans une vie, nous renvoie d’un seul coup d’un seul à l’essentiel :
Au fond, qu’est ce que je fais de ma vie d’adulte ?
Ai-je trahis ma révolte d’adolescent(e) ?
Est ce que je ne suis pas devenu le standard du « vieux c… » ?

La rencontre spontanée ou organisée avec un ou des anciens Combréens vaut bien une séance chez le psy ! C’est un retour sur image instantané.
A ce moment précis, on prend réellement conscience que l’on garde de Combrée, avant l’enseignement, avant les diplômes, avant ce diplôme qu’est le bac sur lequel nous nous sommes acharnés et parfois révoltés (en ce qui ma concerne) oui, avant tout cela, l’on garde de Combrée tout à fait autre chose.
Cet « autre chose » participe à l’essentiel de ce qui nous construit pleinement en tant que femme ou homme. Des valeurs auxquelles nous croyons, des valeurs que nous choisissons de transmettre à nos enfants aujourd’hui.

Des valeurs que l’on redécouvre comme une piqûre de rappel (mais qui ne fait pas mal, bien au contraire) chaque fois qu’un(e) ancien(ne) de Combrée rencontre un autre ancien(ne) de Combrée.
J’ai un certain plaisir lors de ses rencontres furtives ou programmées à demander : « Je suis du cours 72 et toi ? ». Tu t’apercevras alors, à cette occasion privilégiée, que la barrière des générations n’existe pas, que les barrières sociales non plus…

Et cela depuis 1810, ce qui fait tout de même 10 générations !

Seulement du respect, de la considération, de l’amitié et de la pudeur… peut-être aussi un peu de sagesse.

J’aime aussi à rappeler, que le plus souvent on n’a pas choisi d’être élève à Combrée par contre on choisi de devenir ancien(ne) Combréen(ne).

La fermeture du collège en juin 2005 ne bloque en rien le potentiel de relationnel que je décris plus haut pour les quelques 8 500 anciens élèves vivants aujourd’hui.

L’ouverture d’un Centre « Deuxième chance » de l’EPIDe, dans les murs du collège est une occasion à saisir pour notre Amicale. Je me suis déjà exprimé la dessus dans notre « Lettre de Liaison » et sur mon Blog, et je compte bien le faire encore.

En attendant, la célébration du BICENTENAIRE le 14 mai 2010 est une magnifique occasion d’ouvrir un nouveau chapitre de cette belle histoire Combréenne.

Patrick Tesson (Cours 72)

mercredi 11 juin 2008

Le 7 juin : l'Assemblée Générale de l'Amicale entérine l'idée du BICENTENAIRE


Pour les photos : Jean Jacques Biotteau C.C. 1967 est bien heureux aux côtés de ses camarades.
et les anciens commencent à se rassembler devant le perron.

Voici l'intégralité du courrier que je fais parvenir aujourd'hui aux 45 Correspondants de Cours : Nous avons du pain sur la planche. Après un débat riche en réflexion, l’Assemblée Générale dans laquelle douze d’entre vous, Correspondants de Cours, étaient présents, a décidé à la quasi unanimité (une abstention seulement !) de se laisser une année complète pour rassembler les conditions nécessaires afin que le BICENTENAIRE soit le rendez vous du plus grand nombre d’anciens élèves de Combrée, dans la prairie devant le collège, lors de la journée du samedi 15 mai 2010. Le concept d’une grande fête familiale en partenariat avec l’EPIDe pour faire vivre la charnière entre le Combrée d’hier et le Combrée d’aujourd’hui reste séduisant et fait l’unanimité.
Nous avons donc douze mois devant nous (jusqu’à la prochaine A.G.) pour finaliser dans les moindres détails les contenus de cette journée : La célébration, les prises de paroles, le déjeuner, les restitutions de ces deux siècles d’histoire et d’éducation (photos, exposition etc.…), les animations l’après midi et peut-être en soirée, si nous décidons de poursuivre la fête, en utilisant les infrastructures déjà sur place (chapiteau, podium et sonorisation).
L'Assemblée Générale nous demande, en toute logique, de revenir devant elle dans douze mois avec un comité de pilotage, un budget prévisionnel pour l’évènement ; et bien-sûr une première projection du nombre de participants. C’est là que ton rôle de Correspondant de Cours ou de Profs prend tout son sens et que je t’invite donc à rentrer concrètement dans l’action dès maintenant. En Juin 2009, il nous faudra être en mesure de comptabiliser les « préinscriptions » afin de pouvoir évaluer avec précision le rayonnement de l’évènement et en conséquence de mobiliser et contractualiser les moyens techniques pour sa réussite. Pendant que je continue ma mission de rechercher les 22 derniers Correspondants de Cours (les plus jeunes années) et la coordination de l’ensemble de cette belle équipe, je t’invite à utiliser maintenant la fiche avec son coupon réponse ci-joint, pour consolider ta recherche et ainsi faire remonter avec précision les « promesses d’inscriptions »(Je reste ouvert à toutes suggestions et modifications pour cette fiche !).

lundi 2 juin 2008

Le 2 juin : Patrick SILORET cours 75 se propose de devenir C.C. adjoint


Je n’ai plus le temps de faire remonter sur mon Blog toutes les réactions des uns et des autres. Mais si certains doutent encore, d’autres se manifestent spontanément et commence à vouloir remonter leur manches pour être de la fête. Voici Patrick SILORET un de mes anciens scouts du collège qui me retrouve sur « Copaindavant ». Il m’envoyait avant hier ce courriel qui ma fait chaud au coeur :

« Patrick,
Comme promis, je viens te donner quelques nouvelles. Je pense que nous ne nous sommes pas revus depuis ton mariage qui, si j'ai bonne mémoire, remonte à 1973. … 35 ans, c'est fou !!!
Chose surprenante, lorsque j'ai vu ton blog au sujet du bicentenaire de Combrée, de même que ta fiche dans Copains d'avants, moi-aussi j'étais en train de rechercher d'anciennes connaissances. Peut-être est-ce l'effet cinquantaine comme tu le mentionnes. Un peu de nostalgie, sans doute !!!
Note que je suis partant pour 2010 ; si tu as besoin, n'hésite pas. Je verrai ce que je peux faire de mes terres normandes.
Tu noteras que j'ai parfois de tes nouvelles par Maurice Augeul(...)
Ce que je deviens : sur le plan familial, je suis marié depuis 1985 avec Monique, que j'ai connue par le scoutisme : j'étais alors responsable des Pionniers du groupe Scouts et Guides (de France bien sur) du Haut-Anjou, qui est une émanation de l'ancien groupe de Combrée et dont j'ai participé à la création. Monique y était cheftaine guide (le scoutisme a été et est toujours une vaste agence matrimoniale).
Monique est institutrice, dans l'enseignement privé, et moi, je suis ingénieur propriété intellectuelle, c'est-à-dire en charge de protéger les innovations (inventions, marques, etc) de ma société.
A l'époque de mon mariage, j'étais à Paris, locataire d'anciens de Combrée de mon cours (Philippe Guérif et son épouse, Odile Bourrier) ; mon Dieu, que le monde est petit.
En 1986, nous avons eu notre premier enfant, Nicolas, qui est maintenant élève officier de marine marchande au Havre. Passionné de voile, son rêve serait de devenir skipper, bien entendu… En attendant, il est moniteur bénévole dans le club qui l'a formé et avait formé un illustre skipper havrais, Paul vatine, disparu en mer il y a quelques années.
(D'où la photo pour illustrer cette lettre)
En 1988, un second garçon, Benjamin, a agrandi la famille ; lui est maintenant en première année dans une école d'ingénieurs en agro-développement, à Cergy. Ses sports, le cheval et la trotinette pour leur choix de métiers ouverts vers le monde et vers les autres. (…)
En 1993, une opportunité s'est offerte de quitter Paris, et j'ai été recruté dans une société (…) Et, nouvelle aventure depuis la fin 2006 où je me suis retrouvé dans une liste municipale, qui a remporté les élections dans la ville où je réside. Et, surprise, l'une des commissions où je me trouve est celle de la jeunesse !!!! (…)

Patrick, je pense sincèrement que ton exemple, alors que tu étais un "grand", qui plus est "chef" (même si je n'aime pas ce mot) et que j'étais ado timide, en phase de construction, a influencé certains de mes choix de vie. Pour cela, je te suis reconnaissant et tu fais vraiment partie de ceux que je reverrai avec un grand plaisir. Alors à très bientôt.
Amicalement.
Patrick. »

Puis aujourd’hui suite à ma réponse avec mes petites fiches sur le BICENTENAIRE :

« Je prends connaissance à l'instant de ton mail, et je t'indique que c'est volontiers que je donnerai un coup de main pour les retrouvailles à Benoît (encore un ancien scout), que je mets en copie, et à qui j'adresse mon bonjour amical.
Je vais commencer à travailler avec les listes et informerai Benoît de tout nouveau dévelopement en ce qui concerne la récupération d'adresses, etc.
Au fait, pour m'engager dans cette tâche, il conviendrait que je sois à jour de ma cotisation. A qui l'adresser et de quel montant?
Patrick »


Voilà un exemple à suivre !

Le 31 mai : Bernard HOUILLOT C.C. 1959 me rend visite


Ce samedi après midi, Bernard me rendait visite avec son dossier sous le bras. Vous pouvez constater sur la photo la parfaite petite panoplie du Correspondant de cours sur la table : l’ordinateur portable, l’annuaire papier de 88, le listing papier de « Copainsdavant », le classeur récapitulatif. Il ne manque que le téléphone et le verre du Coteau du Layon que j’ai oublié de lui offrir !

Je profite de son passage pour vous informer que j’ai réuni à ce jour 45 Correspondants de Cours et un nouveau Correspondant Profs, il s’agit de Jean Pierre ARIAUX du cours 1966.

Voici donc la liste complète.
Mais il me reste encore du travail pour combler les années 80, 90 et 2000.

Correspondants Profs.
A
Jean et Mireille DEMENEIX
B Jean Pierre ARIAUX
Correspondants de Cours
1 1938 et 39 Jean BAUDUIN
2 1940 Jean CARRE
3 1941 René NEAU
4 1942 Pierre GERBAUD
5 1943 Bertrand ROBINEAU
6 1944 Moïse LE BEGUEC
7 1945 Robert GAEREMYNCK
8 1946 Robert LEMEE
9 1947 Françis HUGLOT
10 1948 Jean TAUFFLIEB
11 1949 Michel BOURNAZEL
12 1950 Francois DE TERNAY D'AVIAU
13 1951 Jean GUEGUEN
14 1952 Jean-Marie DRAPEAU
15 1953 Michel MARTINOT
16 1954 Gérard GENDRY
17 1955 Roger BALLEIX
18 1956 Jean-Louis TANGUY
19 1957 Louis COTTENCEAU
20 1958 Dominique VARANGOT
21 1959 Bernard HOUILLOT
22 1960 Daniel ROBLOT
23 1961 Jean PAITEL
24 1962 Jacques et Marie Jo ABLINE
25 1963 Jean Pierre FOUCAULT
26 1964 Jean Louis BOULANGE
27 1965 Jean Yves CHAUVIN
28 1966 Michel GUILLIER
29 1967 Jean-Jacques BIOTTEAU
30 1968 Guy BERNIER
31 1969 Olivier BARRET
32 1972 Patrick TESSON
33 1973 Patrick DANSET
34 1974 Pierre André FERRAND
35 1975 Benoist MARY
adjoint Patrick SILORET
36 1976 Claude CHEVALIER
37 1977 Jean Michel LERAY
38 1978 Gérard BOURGOIN
39 1979 Marie-Renée PELTIER
40 1980 Xavier PERRODEAU
41 1988 Anne BERNARDIN-DUSSEAU
42 1996 Mathieu GALLEAU
43 2001 Aurélie LEGOFF
44 2003 Marie-Astrid DEMENEIX
45 2004 Mickaël GOUIN